Charlie
Chanson engagée, contre les fanatismes, pour le discernement l'humour et l'amour.
Je pense donc je suis, s'agit-il d'être ou de suivre ? La chanson prend position, elle s'engage, face à l'abominable face à l' imbécilité, mais elle n'est pas Charlie, elle est son amie et encore sous conditions.
A condition que Charlie soit Charlie : « Si tu n'as ni dieu ni maitre, ... L'impertinence en bannière,.... le goût de la liberté, ..., l'humour comme compagnon,...... l'amour comme religion» .... « Alors tu as un ami ! »
La chanson, conjugue la douceur, la compassion avec la fermeté et le courage de l'opinion et comme l'illustration nous y invite on pense « au chevalier, la mort et le diable » ; cette fameuse gravure de Dürer où face aux fanatismes, aux obscurantismes religieux ou de tous bords, face à la mort qui nous attend tous, le chevalier inflexible, garde les armes à la main et un sourire énigmatique et implacable.
Prenez le temps d'écouter les guitares qui commencent par les premières notes de « La Marseillaise » et se livrent dans le solo du pont musical ou dans les contrepoints à de savants mélanges des cultures qui nous rappellent que l'art ne craint pas l'autre et que la musique n'est pas une religion.